Psychologie : comment réagir si un enfant refuse de manger son repas ?

Faire manger des légumes et d’autres aliments sains aux enfants peut souvent devenir un véritable défi pour les parents.

Psychologie : comment réagir si un enfant refuse de manger son repas ?

  • Comprendre les fluctuations d'appétit naturelles chez l'enfant
  • Garder l'ambiance détendue autour de la table
  • Consultez un professionnel si l'enfant présente une absence de faim fréquente
  • Encourager la diversité alimentaire

Comprendre que l’enfant peut ne pas avoir faim

Il arrive que certains enfants déclarent « je n’ai pas faim » pendant les repas. Selon Laura Moriceau, cela est normal occasionnellement. « Si cela arrive de temps en temps, ce n’est pas grave », souligne-t-elle. L’équilibre alimentaire se mesure sur plusieurs repas ou même sur une semaine entière. Il est donc naturel qu’un enfant ait des fluctuations d’appétit.

Garder une ambiance détendue autour de la table

Il est essentiel de garder une ambiance détendue autour de la table : « lâchez prise afin de retrouver le plaisir d’être ensemble à table ». Même si l’enfant ne mange pas beaucoup lors d’un repas, il est important qu’il reste avec sa famille pour partager ce moment convivial.

Conseiller de consulter un professionnel

Cependant, si un enfant manifeste fréquemment une absence totale d’appétit ou ressent des nausées à l’idée de manger, il conviendrait de consulter un professionnel afin d’explorer la possibilité d’un trouble du comportement alimentaire ou d’une difficulté orale.

Savoir gérer les préférences alimentaires des enfants

Une autre situation courante est celle où l’enfant déclare : « Je n’aime pas ! » Dans ces cas-là, il peut être très sélectif dans ses choix alimentaires, incitant parfois les parents à préparer plusieurs plats différents pour chaque repas. Cela pourrait indiquer une palette alimentaire restreinte chez l’enfant.

Encourager la diversité alimentaire

Pour prévenir cette sélectivité dès le plus jeune âge, Laura Moriceau recommande : « Variez les textures, les couleurs et les présentations… ». Elle encourage également à continuer à proposer différents aliments : « continuez à lui faire goûter, même une bouchée ». Les goûts peuvent évoluer avec le temps et votre enfant pourrait finalement apprécier certains aliments auparavant rejetés.

Éviter l’approche trop stricte

Cela dit, il faut éviter de composer un repas entier uniquement avec des nouveaux éléments ou ceux que l’enfant n’approuve pas encore. L’approche doit rester douce et sans pression excessive.

Aider son enfant sans forcer

Dans tous ces scénarios évoqués par Laura Moriceau, forcer un enfant à finir son assiette peut avoir des effets contre-productifs. En effet, cela empêche l’enfant d’écouter ses signaux naturels de satiété. Chaque repas devrait idéalement durer au moins 15 minutes et être pris sans écran pour favoriser la concentration sur la nourriture et encourager le dialogue familial.

Conseils pratiques pour améliorer l’alimentation familiale

  • Restez patient : Évitez de vous stresser face au refus alimentaire ponctuel ; faites-en plutôt un moment convivial
  • Mélangez familiarité et nouveauté : Proposez régulièrement de nouveaux aliments tout en incluant ceux qui sont déjà appréciés par votre enfant
  • Etablissez un cadre : Créez des heures régulières pour les repas afin que votre enfant sache quand s’asseoir à table

N’oubliez jamais qu’il est préférable de consulter un professionnel (médecin pédiatre ou nutritionniste) en cas de doute concernant le comportement alimentaire ou la santé générale de votre enfant. Évitez aussi toute forme d’automédication sans avis médical préalable.

A retenir

L’alimentation doit rester synonyme de plaisir avant tout ! En maintenant une approche bienveillante et diversifiée lors des repas familiaux, vous contribuerez positivement au développement nutritionnel sain de vos enfants tout en préservant la convivialité familiale autour du dîner.

#Psychologie#repas