Sarah Watson, âgée de 39 ans, est une cancérologue et chercheuse à l’Institut Curie à Paris. Elle se distingue par son approche anticonformiste et sa passion pour la recherche. Actuellement, elle a développé une intelligence artificielle (IA) capable d’identifier le profil cellulaire des tumeurs ainsi que leur organe d’origine.
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Cette avancée est cruciale car chaque année en France, environ 7 000 patients n’ont pas de solution thérapeutique en raison de l’incapacité des médecins à déterminer le site d’origine de leur cancer.
Des avancées significatives dans la lutte contre les sarcomes
L’IA développée par Sarah Watson permet d’agir sur les “sarcomes à primitif inconnu”, un type de cancer jusqu’alors difficile à traiter. Selon ses propos : “On parle d’années de vies supplémentaires pour certains patients gagnées grâce à notre technologie.”
Son projet a été lancé en 2018, suite à une rencontre avec un étudiant intéressé par les nouvelles technologies. Ensemble, ils ont automatisé ses recherches sur la composition moléculaire des tumeurs. Les résultats préliminaires ont été publiés en 2021 dans le *Journal of Molecular Diagnostics*, marquant le début d’une nouvelle ère dans le diagnostic du cancer.
Une histoire inspirante derrière la collecte de fonds
En juin 2024, lors d’un concert caritatif au Black Lab, Sarah Watson reçoit un chèque de 80 000 euros récolté par Charles Delobel, un patient atteint d’un sarcome. Ce dernier s’est battu contre sa maladie tout en organisant des concerts pour soutenir sa chercheuse préférée : “cette docteure qui ne donne pas la sensation d’en être une”, selon ses mots. Le soutien financier lui a permis de transformer son prototype informatique en un outil opérationnel grâce aux compétences techniques apportées par des développeurs issus du groupe Orange.
Un engagement exceptionnel envers ses patients
Sarah Watson se montre extrêmement dévouée envers ses malades. Un patient témoigne : “Je ne sais pas comment elle fait pour s’impliquer autant. C’est une énigme”. Malgré les épreuves difficiles liées aux cancers agressifs qu’elle traite, elle reste proche de ses patients et continue sa recherche afin “de changer ces mauvais résultats”.
Elle explique qu’en faisant cela, elle se sent utile et contribue positivement au progrès médical : “Pour me sentir utile, avancer…”.
Une IA dont l’efficacité reste encore à confirmer
La méthode utilisée pour développer son IA est peu conventionnelle. Au lieu de former l’algorithme uniquement sur des cas connus, Sarah Watson a commencé par identifier l’origine des tumeurs faciles avant d’appliquer cette technique aux cancers mystérieux.
Bien que certains traitements aient montré leur efficacité chez les patients traités avec les recommandations découlant des analyses faites par l’IA, il subsiste encore un taux incohérent pouvant atteindre 20% concernant certaines classifications tumorales. Dans ce cadre ambitieux, elle travaille désormais sur une nouvelle version améliorée de son algorithme et envisage même la possibilité d’une rétro-ingénierie pour approfondir la compréhension du fonctionnement interne du système.
Cet article met en lumière non seulement l’engagement personnel et professionnel exceptionnel de Sarah Watson mais aussi les avancées prometteuses qu’elle représente dans la lutte contre certaines formes complexes du cancer.