Revenus libéraux BNC : frais pour véhicules, scooters, motos, trottinettes, vélos et bateaux (6/7)

Dans le cadre de l’activité professionnelle, utiliser deux véhicules distincts peut s’avérer plus avantageux financièrement qu’un seul. Que vous optiez pour deux voitures ou une combinaison incluant un scooter ou un vélo, cette stratégie permet d’optimiser vos frais. Il est important de noter que le choix entre frais réels et barème kilométrique est libre chaque année, mais une fois décidé, il s’applique à tous vos véhicules utilisés professionnellement. Attention toutefois aux exceptions : vous ne pouvez pas utiliser le barème kilométrique pour un véhicule prêté gratuitement ou pour les déplacements à vélo à assistance électrique. Ces derniers doivent être déclarés en frais réels avec inscription au patrimoine professionnel.

Revenus libéraux BNC : frais pour véhicules, scooters, motos, trottinettes, vélos et bateaux (6/7)

  • Utiliser deux véhicules distincts peut optimiser les frais
  • Le choix entre frais réels et barème kilométrique est annuel
  • Une variante du barème kilométrique permet d'évaluer un véhicule neuf sans amortissement
  • Attention aux conditions avec les contrats de leasing et locations

La « variante » du barème kilométrique permet des économies fiscales

Il existe une disposition fiscale peu connue qui autorise l’inscription « pour mémoire » d’un véhicule neuf dans votre tableau des immobilisations sans procéder à son amortissement comptable tout en utilisant le barème kilométrique. Cela présente un double avantage : non seulement cela vous permet de bénéficier du barème, mais aussi de déduire l’éventuel malus écologique lié à l’acquisition du véhicule. Cependant, cette variante comporte des inconvénients. Par exemple, sauf exonérations spécifiques, votre véhicule sera taxable sur les plus-values professionnelles lors de sa revente.

Divers frais peuvent s’ajouter au barème kilométrique

En plus du barème kilométrique, certains frais peuvent être déduits au prorata de l’utilisation professionnelle du véhicule : – Les frais de péage – Les frais de stationnement – Les frais financiers, comme les intérêts d’emprunt – Le malus écologique (dans le cadre de la variante mentionnée) – Les dépenses exceptionnelles telles que celles liées aux réparations imprévues Ces éléments sont cruciaux pour maximiser vos déductions fiscales et réduire ainsi votre charge financière.

Prudence face aux pièges des leasings et locations

Les formules telles que la location avec option d’achat (LOA) ou la location longue durée (LLD) présentent également leur lot d’incertitudes fiscales. Voici trois points essentiels à considérer : 1. Votre option pour le barème carburant peut être remise en cause si vous mentionnez des frais liés au carburant dans votre livre journal. 2. L’utilisation du barème carburant n’est pas compatible avec la déductibilité totale du loyer dans ces contrats. 3. En matière d’amortissement sur les voitures louées, seules certaines parties des loyers sont réellement déductibles selon leur valeur à neuf et toujours sous conditions strictes. Il est crucial d’être conscient de ces points afin d’éviter toute mauvaise surprise lors d’un éventuel contrôle fiscal.

À retenir

Utiliser plusieurs véhicules professionnels peut permettre des économies significatives grâce aux différentes options fiscales disponibles. Toutefois, il convient d’être attentif aux règles entourant ces dispositifs afin d’éviter les erreurs potentielles qui pourraient nuire financièrement. N’hésitez pas à consulter un expert-comptable ou un conseiller fiscal si vous avez des questions spécifiques concernant votre situation personnelle avant toute prise de décision importante concernant vos véhicules professionnels. Évitez l’automédication fiscale !

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