La maladie de Charcot, connue médicalement sous le nom de sclérose latérale amyotrophique (SLA), est une pathologie grave qui affecte principalement les neurones moteurs, ceux responsables des mouvements volontaires. Environ 5 000 personnes en France vivent avec cette maladie, et chaque année, environ 1 000 nouveaux cas sont diagnostiqués selon Santé Publique France. La survie après le début des symptômes est généralement de 3 à 4 ans, souvent à cause d’une insuffisance respiratoire.

- Maladie de Charcot affecte neurones moteurs
- Microglies suractives provoquent inflammation chronique
- Ciblage des microglies offre voie thérapeutique prometteuse
- Mobilisation autour de recherche sur la SLA continue
Les chercheurs identifient un rôle clé joué par les microglies dans la SLA
Des études récentes menées par des équipes du CNRS, de l’Inserm et de Sorbonne Université ont révélé que les microglies, cellules immunitaires du cerveau normalement chargées de protéger les neurones, peuvent devenir trop actives chez les patients atteints de SLA. Cette suractivation entraîne une inflammation chronique dans le système nerveux central et finit par attaquer ces mêmes neurones moteurs qu’elles étaient censées défendre.
Cette découverte marque une avancée significative dans la compréhension des mécanismes immunitaires impliqués dans la SLA. Elle pourrait expliquer pourquoi certaines personnes développent cette maladie sans antécédents familiaux. En effet, environ 90% des cas sont sporadiques.
De nouvelles perspectives thérapeutiques se dessinent grâce à cette avancée scientifique
Actuellement, il existe peu d’options thérapeutiques pour lutter contre la SLA. Seuls deux médicaments sont disponibles en France : le riluzole et un autre traitement dont l’efficacité reste limitée. Cependant, cibler spécifiquement les microglies dysfonctionnelles pourrait offrir une nouvelle voie prometteuse pour traiter la maladie.
Les chercheurs envisagent désormais le développement de molécules capables non seulement de freiner mais potentiellement d’interrompre ce processus neurodégénératif. Des essais cliniques devraient bientôt commencer si tout se passe comme prévu.
La mobilisation autour de la recherche sur la SLA continue d’être essentielle
La solidarité envers ceux touchés par cette maladie ne cesse d’accroître. Par exemple, récemment en Isère, cinq amis ont gravi le sommet du Grand Paradis pour sensibiliser à la SLA et collecter des fonds pour soutenir les recherches scientifiques nécessaires à l’avancement dans ce domaine.
À SAVOIR
Des chercheurs ont également identifié que des troubles du sommeil pourraient précéder l’apparition des premiers symptômes moteurs chez les patients atteints de SLA. Ce phénomène serait dû à un dysfonctionnement des neurones impliqués dans la régulation du sommeil.
Note de prudence : Il est essentiel pour toute personne présentant des symptômes ou ayant un doute concernant sa santé neurologique de consulter un professionnel qualifié afin d’éviter toute automédication inappropriée.
Bon à savoir : quelles actions adopter face à la SLA ?
- Soutenir activement la recherche : Participer à des événements caritatifs ou faire don aux organismes dédiés peut aider considérablement au financement nécessaire pour avancer dans ce domaine crucial.
- S’informer régulièrement : Se tenir au courant des dernières avancées scientifiques permet non seulement aux malades mais aussi aux proches d’être mieux préparés face aux évolutions possibles liées à cette pathologie complexe.
- Avoir recours aux soins adaptés : Les traitements existants doivent être pris sous avis médical ; évaluer leur pertinence avec son médecin traitant reste primordial.