L’artiste Mia Sanchez, qui est sourde, utilise son travail pour l’aider Ă  se connecter avec les autres

Mia Sanchez, artiste et mĂšre, a grandi en naviguant dans deux communautĂ©s diffĂ©rentes. En tant que personne sourde, elle a appris la langue des signes et s’est liĂ©e d’amitiĂ© avec d’autres membres de la communautĂ© sourde. Mais les mĂ©thodes de communication qu’elle a apprises dans ce monde ne se traduisaient pas dans celle dans laquelle elle vivait Ă  la maison.

« J’ai une famille nombreuse et je suis la seule personne sourde de ma famille alors que tout le monde est entendant », a dĂ©clarĂ© Sanchez. SantĂ© dans la vidĂ©o ci-dessus. Cela la laissait parfois se sentir isolĂ©e Ă  la maison. « Je pouvais voir ma famille, les regarder faire des choses et me sentir mal Ă  l’aise de ne pas savoir exactement ce qui se passait », se souvient-elle. « Je me sentais comme un paria. »

L’artiste Mia Sanchez, qui est sourde, utilise son travail pour l’aider à se connecter avec les autres

Sanchez a Ă©galement eu du mal Ă  apprendre quand et comment elle voulait utiliser sa voix. « Quand j’ai commencĂ© Ă  apprendre la langue des signes, je parlais et je signais en mĂȘme temps. Mes amis sourds me taquinaient et disaient que j’étais ‘Entendant’. Et j’ai dit : ‘Je n’essaie pas d’ĂȘtre ‘Entendant' ».

En consĂ©quence, Sanchez a commencĂ© Ă  « Ă©teindre sa voix » pour se faire accepter dans la communautĂ© sourde, explique-t-elle dans sa vidĂ©o, qui fait partie de la sĂ©rie See/Her « Multiplicity » de Dotdash Meredith, qui suit diverses femmes Ă  diffĂ©rentes Ă©tapes de la vie et explore qui ils sentent qu’ils doivent l’ĂȘtre pour s’intĂ©grer Ă  la culture dominante.

Une autre dĂ©cision difficile que Sanchez a dĂ» prendre Ă©tait de savoir quelle langue des signes enseigner Ă  ses filles, Yui et Liya. « Ici en AmĂ©rique, pendant la sĂ©grĂ©gation, dans notre communautĂ© sourde, nous Ă©tions Ă©galement sĂ©parĂ©s – la communautĂ© sourde blanche avait plus d’accessibilitĂ© aux ressources, Ă  la langue, Ă  l’exposition et Ă  l’éducation formelle alors que les communautĂ©s sourdes noires recevaient moins », dit Sanchez. « Alors j’ai enseignĂ© Ă  mes enfants la langue des signes amĂ©ricaine [ASL] au lieu de la langue des signes noire amĂ©ricaine [BASL]. L’ASL est prĂ©fĂ©rĂ©e Ă  la BASL en raison du privilĂšge blanc. »

Elle ajoute que les membres de la communautĂ© Black Deaf ont dĂ» pivoter pour comprendre Ă  la fois l’ASL et le BASL puisque le premier est prĂ©fĂ©rĂ©. « Notre communautĂ© sourde a dĂ» changer pour montrer du respect aux deux », explique-t-elle.

Les allers-retours entre les communautĂ©s entendante et sourde ont souvent fait que Sanchez se sentait exclu. « Je sais ce que ça fait d’ĂȘtre exclue pendant la plus grande partie de ma vie », dit-elle. Pour cette raison, elle utilise son art pour se reprĂ©senter. « Vous n’avez pas besoin de parler, et vous n’avez pas besoin de signer : l’art lui-mĂȘme est universel », explique Sanchez. « Chacun peut regarder mon travail. Il peut avoir son propre regard, sa propre image de ce que cela signifie, et je me sens Ă©coutĂ©. »

Elle espĂšre que son art rassemble les gens dans un monde qui peut parfois isoler ceux des communautĂ©s minoritaires. « J’espĂšre que mes Ɠuvres d’art reprĂ©senteront l’inclusivitĂ©, la diversitĂ©, pour vraiment aider les gens », dit-elle.

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  • Mia Sanchez utilise son art pour se connecter avec les autres malgré sa surdité
  • Elle a grandi dans deux communautés différentes, se sentant parfois isolée à la maison
  • Son travail artistique représente l'inclusivité et la diversité, espérant rassembler les gens
Bien-ĂȘtre DiversitĂ© et inclusion