Donner son sang tout en se faisant plaisir : l’initiative gourmande des chefs cadurciens

- Des chefs locaux proposent des collations pour les donneurs de sang
- Charlotte Bauduret est la première à participer à l'initiative
- L'EFS espère accueillir davantage de donneurs pendant les jours fériés
- Des anciens donneurs récidivent grâce à la semaine spéciale
Cinq chefs unissent leurs talents pour attirer les donneurs de sang
De 14 au 18 avril, la Maison du don de Cahors accueille une opération originale nommée « collectes gastronomes ». Chaque jour, un chef local prépare des collations savoureuses pour les donneurs de sang. Charlotte Bauduret, cheffe du restaurant Bonnie, est la première à proposer ses créations culinaires. Cette initiative vise à booster la fréquentation des maisons de don et à sensibiliser le public à l’importance du don de sang.
Les enjeux logistiques liés aux jours fériés expliquent cette démarche
Déborah Iragne, chargée de promotion du don pour le bassin Quercy, souligne que « les semaines avec des jours fériés sont toujours délicates ». Certaines poches sanguines, comme celles contenant des plaquettes, ne se conservent que sept jours. Ainsi, chaque journée perdue réduit les possibilités d’approvisionnement médical. Grâce à cette initiative culinaire, l’Établissement français du sang (EFS) espère accueillir davantage de donneurs pendant ce mois d’avril chargé en ponts.
Cinq chefs différents apportent leur touche personnelle aux collations
Cette semaine spéciale réunit cinq chefs talentueux : Charlotte Bauduret (Bonnie Restaurant), Julien Poisot (Chez Suzanne), Tanguy Cantet (Tandem), Alexandre Marre (Le Bistro 1911), Clément Costes (Château de Mercuès). Chaque chef a carte blanche pour concocter trois mets salés et trois sucrés. Clément Costes exprime son enthousiasme en affirmant : « Ça donne un coup de fouet à la collecte ».
L’impact positif sur le don s’observe déjà par le retour des anciens donneurs
Alexandre Marre partage sa longue expérience dans cette initiative : « La toute première [collecte] c’était à Rodez… ça a tellement marché qu’on l’a structuré ». Son engagement personnel envers la cause est fort car il vit avec une maladie sanguine et reconnaît l’importance du don qui lui a sauvé la vie. Déborah Iragne remarque également que certains anciens donneurs reviennent grâce à ces événements gastronomiques : « C’est une manière de les remettre dans le parcours du don ».
À retenir : L’opération « collectes gastronomes » montre comment allier solidarité et plaisir gustatif peut inciter plus de personnes à donner leur sang.
En cas d’hésitation ou si vous souhaitez en savoir plus sur le processus du don sanguin, n’hésitez pas à consulter votre médecin ou contacter directement l’Établissement français du sang.